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Lotus : nouveaux orages en vue

L'imbroglio juridique sur les différentes utilisations du nom Lotus a fait les choux gras de la presse depuis des années. Entre les pertes financières abyssales associées au nom de Lotus en F1 et les différentes stratégies prises au hasard du temps au niveau de la production de véhicules de sport par son propriétaire malaisien (le groupe Proton) depuis 1996, on peut affirmer que le nom de Lotus devient difficile à porter.

Malgré une histoire quasi-légendaire fondée sur de brillants résultats en compétition et la conception de voitures de sport ultra-légères, il semblerait que Lotus soit dans une situation financière assez délicate nécessitant une réorganisation profonde.

La direction du groupe Lotus, qui comprend donc Lotus Cars, Lotus Motorsport et Lotus Engineering, vient d'annoncer une proposition de restructuration susceptible de réduire des coûts de structure jugés "trop élevés".

Cette initiative pourrait conduire à la suppression de 325 emplois sur un total de 1215 personnes à travers le monde, soit tout de même environ un quart de ses effectifs globaux.

Ex-dirigeant de PSA nommé à la tête de Lotus au printemps 2014, Jean-Marc Gales a déclaré que la marque allait désormais se focaliser sur le renouvellement de ses trois modèles actuels (Elise, Exige et Evora), avant d'éventuellement lorgner sur le segment des SUV et des berlines. Il a été également précisé que le projet de supercar "Esprit" était bel et bien enterré de manière définitive. Et il n'est pas question non plus de produire ses propres moteurs : Lotus continuera de piocher dans le catalogue Toyota.

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